Une ancienne femme de réconfort demande les excuses officielles de Tokyo
Kim Bok-dong a appelé la communauté internationale à agir pour que le Japon présente ses excuses officielles à propos des anciennes femmes de réconfort.
Devant de nombreux journalistes du monde entier réunis hier à Tokyo, cette dame de 88 ans, qui a elle-même été une des esclaves sexuelles des soldats japonais pendant la guerre, a raconté son douloureux passé. Elle a profité de cette occasion pour appeler le Premier ministre nippon Shinzo Abe à s’excuser sur ce sujet lors de son discours devant le Congrès américain la semaine prochaine.
Le terme « femme de réconfort » désigne les quelques 200 000 jeunes femmes qui ont été esclaves sexuelles pour les soldats japonais durant la première moitié du 20e siècle. Parmi elles, il y avait des Chinoises, des Philippines, des Indonésiennes ou encore des Hollandaises, mais la plupart étaient Coréennes. Elles demandent des excuses officielles de Tokyo, mais ce dernier continue de nier le passé.
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