Le Service national des informations sur l'emploi (Keis) a rendu public un rapport sur l'évolution des métiers à l'ère de la 4e révolution industrielle.

Selon le rapport, les secteurs les plus « résistants » à l'intelligence artificielle concernent les professions les plus qualifiées et les moins « formatées ». Il s'agit notamment des chercheurs et des conseillers juridiques. Même des métiers peu qualifiés mais peu formatés tels que les éboueurs, les aides-soignants ou les puériculteurs ont peu de risque d’être remplacés par des robots.

En revanche, les procédés faisant intervenir des montages simples, des calculs et d'autres compétences moins qualifiées mais plus formatées devront céder du terrain à l'intelligence artificielle. Les interprètes, traducteurs ou autres comptables perdront eux aussi en compétitivité face aux machines qui excellent dans ce genre de tâches très techniques.

Pour conclure, le rapport présente dix domaines prometteurs, dont l'IA, le Big data et la robotique, et six métiers parmi les plus menacés, tels que les ouvriers non qualifiés et les caissiers.

[Photo : ]