Contentieux Séoul-Tokyo : le Japon passe à la contre-offensive
Tokyo a lancé la contre-offensive face à la réaction de Séoul, qui a protesté hier contre les nouveaux manuels scolaires pour les écoliers nippons. Dans ces livres que ceux-ci commenceront à utiliser en 2020, l’archipel revendique une fois encore sa souveraineté sur les Dokdo, les îlots sud-coréens en mer de l’Est qui le sépare de la péninsule coréenne.
Le gouvernement japonais a mis en avant que les manuels en question ont été autorisés selon le point de vue neutre et académique de spécialistes, et qu’il est important d’enseigner correctement l’histoire et la question territoriale aux élèves.
Des élus du Parti libéral-démocrate au pouvoir s’indignent, quant à eux, contre plusieurs autres dossiers qui fâchent, notamment une décision de la justice sud-coréenne. Celle-ci a récemment ordonné la saisie d'actifs de l’entreprise japonaise Mitsubishi dans la question du travail forcé de Coréens pendant la Seconde guerre mondiale.
Certains des députés demandent à l’exécutif de Shinzo Abe d’y réagir avec fermeté, d’autres l’exhortent à imposer des sanctions économiques pouvant donner un coup dur au pays du Matin clair. Quelques autres élus ont même parlé de la rupture des relations diplomatiques, selon le quotidien d’extrême droite, Sankei Shinbum.
[Photo : KBS News]