Malgré les explications de Séoul, l’amendement de la loi sur le développement des relations intercoréennes continue de faire polémique. Ce texte adopté le 14 décembre par le Parlement stipule plus particulièrement l’interdiction des lâchers, par-delà la zone démilitarisée séparant les deux Corées, de pamphlets et autres clés USB dénonçant le régime de Kim Jong-un.

Interrogé hier à ce sujet par une agence de presse sud-coréenne, le porte-parole du département d’Etat américain a affirmé que la libre circulation de l’information vers le nord du 38e parallèle devait se poursuivre. Et d’ajouter que Washington soutenait la défense des droits de l’Homme et des libertés fondamentales dans le cadre de sa politique étrangère.

L'officiel a également indiqué que son pays continuerait à coopérer avec les ONG et ses partenaires étrangers afin de faciliter l’accès à l’information des nord-Coréens. Le ministère américain aurait alors exprimé implicitement son opposition à la législation controversée.

A son tour, le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a commenté la position du département d’Etat américain. Lors d’un point de presse aujourd’hui, son porte-parole Choi Young-sam a affirmé que le gouvernement irait en renforçant sa communication auprès de la communauté internationale, en particulier avec les Etats-Unis.

[Photo : YONHAP News]