Londres a discuté avec Séoul sur le champ d’application de la loi sud-coréenne contre les tracts anti-Pyongyang et restera attentif à sa mise en œuvre. C’est ce qu’a écrit Nigel Adams, ministre d’Etat britannique pour l’Asie dans une lettre envoyée lundi à David Alton, membre de la Chambre des lords. C’est ce qu’a rapporté aujourd’hui Radio Free Asia (RFA).

Cette correspondance est en effet une réponse au message conjoint adressé le mois dernier par Alton, des députés du Parti du Pouvoir du Peuple (PPP) sud-coréen, parmi lesquels Ji Seong-ho et Thae Yong-ho, ainsi que des activistes américains et britanniques afin d’inciter le gouvernement sud-coréen à revoir l’adoption de la législation en question.

Adams a ajouté que l’exposition des habitants nord-coréens dans le monde constituait l’un des objectifs principaux du projet sur Pyongyang du Royaume-Uni, et que celui-ci continuerait à s’entretenir et à coopérer avec Séoul sur ce sujet.

Cet amendement de la loi relative au développement des relations intercoréennes promulgué le 29 décembre dernier stipule que la diffusion de propagande par haut-parleurs et l’envoi de prospectus sont passibles d’une peine maximale d’emprisonnement de trois ans ou d’une amende de 30 millions de wons, soit environ 22 400 euros.

[Photo : YONHAP News]