Le deuxième vice-ministre des Affaires étrangères, Choi Jong-moon, a déclaré que les droits de l’Homme devaient être défendus par tous les Etats et individus en dépit de l’épidémie de COVID-19. Il a tenu ce propos ce matin lors de son discours en visioconférence au Conseil des droits de l'Homme des Nations unies.

A cette occasion, Choi a mentionné les victimes de l’esclavage sexuel perpétré par l’armée japonaise pendant la Seconde guerre mondiale, en affirmant que le problème le plus urgent à résoudre était les viols dans le cadre des conflits entre pays. Selon lui, les générations d’aujourd’hui et de demain doivent tirer les leçons de la tragédie des « femmes de réconfort », et le gouvernement sud-coréen poursuivra ses efforts pour rétablir l’honneur des victimes.

L’officiel sud-coréen est ensuite revenu sur la situation humanitaire en Corée du Nord, où plus de 10 millions d’habitants souffriraient de malnutrition, en citant un rapport de l’Onu. Devant le risque d'aggravation de la situation en raison des sanctions internationales et de la pandémie virale, il a invité la communauté internationale à porter une attention constante à cet enjeu. Et d'appeler le royaume ermite à la coopération pour les retrouvailles des familles séparées par la guerre.

Dans la foulée, le vice-ministre a également exprimé sa préoccupation quant à la situation en Birmanie, où les manifestations contre le coup d’Etat se poursuivent. Du coup, il a souhaité que le conflit se résolve de façon démocratique et pacifique.

[Photo : YONHAP News]