Les Etats-Unis n’ont pas tardé eux non plus à réagir aux nouveaux tirs de missiles balistiques nord-coréens d’hier. Le département d’Etat les a condamnés. Effectivement, il a annoncé que ces opérations constituaient bien une violation des résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu et représentaient aussi une menace pour les pays voisins de la Corée du Nord et les autres Etats de la communauté internationale.

Une réaction plus ferme que celle aux derniers tirs d’essai d’un missile de croisière, annoncés lundi par le pays communiste. L’administration de Joe Biden s’était alors bornée à publier un communiqué signé par le Commandement de l’Indo-Pacifique.

Pourtant, le porte-parole du ministère américain continue à préconiser une approche diplomatique. « Nous restons engagés en faveur d'une approche diplomatique à l'égard de la Corée du Nord et l'appelons à un dialogue significatif et substantiel », a affirmé Ned Price.

La Maison blanche, elle, semblait peser ses mots. Selon sa porte-parole Jen Psaki, « si les tirs d’hier ne représenteraient pas une menace immédiate pour les Américains, ni pour leur territoire ou leurs alliés, ils témoignent de l’impact déstabilisant du programme nord-coréen d’armes illicites ».

Les Nations unies ont elles aussi réagi. Le porte-parole de l’organisation internationale Stéphane Dujarric a indiqué que « nous sommes préoccupés par ces développements. Comme nous l'avons déjà dit, la diplomatie est le seul moyen d'instaurer une paix durable dans la péninsule coréenne et de la dénucléariser de manière complète et vérifiable ». Le Conseil de sécurité a tenu une réunion d’urgence à huis clos pour aborder la question.

[Photo : YONHAP News]