Nouvelles

Bobsleigh : une performance un peu décevante pour Won Yun-jong et Seo Young-woo
Les 18 et 19 février, dimanche et lundi donc, la discipline du bob à deux hommes s’est tenue au centre de glisse d’Alpensia. L’équipe sud-coréenne formée par Won Yun-jong et Seo Young-woo a réalisé ses quatre tours de course en 3'17"40 pour terminer 6e parmi 30 équipes. Malheureusement, elle n’a pas réussi à remporter une médaille mais leur performance a laissé entrevoir une nouvelle chance dans cette discipline. Les bobeurs sud-coréens ont fait un progrès important et c’est une bonne nouvelle pour le pays car la Corée du Sud n’était jusqu’ici forte qu’au patinage. Au cours de l’interview tenue après la course, les bobeurs sud-coréens ont montré leur déception vis-à-vis de leur performance mais ils ont affirmé qu’ils étaient déjà prêts à affronter leur prochaine discipline. (Photo : Yonhap)
2018-02-20

Ici, PyeongChang

Une danse fantastique en hanbok sur fond de musique coréenne
Les sud-Coréens Min Yu-ra et Alexander Gamelin ont participé au programme libre de danse sur glace en patinage artistique qui a eu lieu le matin du 20 février. Ils se sont en fait qualifiés après leur programme court tenu la veille. Classée 16e rang avec le score de 61,22, l’équipe sud-coréenne a obtenu son ticket pour le programme long, attribué seulement aux 20 premières équipes. C’est déjà le meilleur résultat obtenu par des sud-Coréens dans cette discipline aux Jeux olympiques. Min Yu-ra, qui est née et a grandi aux Etats-Unis, a conservé sa nationalité sud-coréenne, car la Corée du Sud ne reconnaît pas la double nationalité. Quant à Alexander, d’origine américaine, il s’est fait naturaliser sud-Coréen. Or la musique qu’ont choisie Min et Gamelin pour leur programme était « Holo Arirang », interprétée par la chanteuse sud-coréenne So Hyang, et cette chanson présente un ton très typiquement coréen comme l’indique déjà son titre « Arirang », un chant folklorique très populaire du pays. Malgré l’inquiétude de certains qui jugeaient la musique un peu autocentrée sur les Coréens, les deux patineurs restaient fermes dans leur résolution de participer à cette compétition internationale avec une chanson de leur pays. Ils ont toutefois rencontré un obstacle de dernière minute : la décision du CIO d’enlever des JO tout ce qui concerne les îlots Dokdo, qui font l’objet d’un conflit entre la Corée et le Japon. Les patineurs ont ainsi pu conserver leur chanson en supprimant les paroles contenant le mot Dokdo. Pour leur programme libre, ils se sont présentés en hanbok, le costume traditionnel coréen afin d’aller avec la musique. Ayant montré une belle représentation, ils ont obtenu 86,52 points, ce qui leur a donné finalement la note finale de 147,74 pour les deux programmes. (Photo : Yonhap)
2018-02-20

Ici, PyeongChang

Curling féminin : exploits successifs réalisés par les « filles de l’ail »
Depuis plusieurs jours, l’équipe sud-coréenne de curling attire toute l’attention du public du pays, d’une part, grâce à ses performances remarquables, d’autre part, grâce au charme montré par chacune des sportives lors de chaque match. Le curling n’est pas une discipline populaire en Corée du Sud. Mais son équipe a réalisé à Pyeongchang de beaux exploits : placées au 8e rang mondial, les sud-Coréennes ont battu dans cette ligue préliminaire les plus forts adversaires dont notamment le Canada, la Suisse, la Grande Bretagne situés respectivement à la première, à la deuxième et à la quatrième place mondiale. Elles ont pour le moment de fortes chances de se qualifier pour le play-off disputé seulement entre les 4 premières équipes. Même les médias de beaucoup d’autres pays prêtent attention à l’équipe des « garlic girls », ou les filles de l’ail comme les ont surnommées ainsi le Wall Street Journal américain : en effet, sur ces cinq sportives, quatre sont originaires d’Ui-seong, une commune située dans le sud-est du pays, très connue pour sa production d’ails de bonne qualité. Or tous les membres de l’équipe s’appellent « Kim » et pendant les premiers temps du déroulement des matches, les journalistes étrangers ont cru qu’elles étaient toutes de la même famille. Mais Kim est un nom de famille très courant dans ce pays. Seules Kim Young-mi et Kim Kyung-ae, la leader et la third, sont de vraies sœurs. (Photo : Yonhap)
2018-02-20

Ici, PyeongChang

Les athlètes et supportrices du Nord repartiront après la cérémonie de clôture des JO de PyeongChang
Un peu moins de 500 nord-Coréens sont venus au Sud dans le cadre des JO de PyeongChang. Parmi eux, les membres de la délégation de haut niveau dont Kim Yo-jong, la petite sœur de l’homme fort de Pyongyang, les artistes de l’orchestre Samjiyon et les taekwondoïstes sont déjà rentrés au Nord. Restent les sportifs qui prennent part à la compétition et les supportrices. Un responsable du ministère sud-coréen de la Réunification a annoncé aujourd’hui que ceux-ci repartiraient après la cérémonie de clôture, qui aura lieu ce dimanche, et que des concertations étaient en cours sur les détails. Il a tout de même affirmé qu’aucune discussion n’avait été menée jusqu’à présent sur l’éventuelle présence d’un ou plusieurs hauts responsables du régime communiste à la cérémonie.
2018-02-20

Journal

Jang Ung juge possible l’organisation conjointe des Jeux asiatiques d’hiver de 2021 par les deux Corées
Le gouverneur de Gangwon, la province sud-coréenne qui accueille actuellement les JO d’hiver de PyeongChang, a annoncé la semaine dernière examiner la possibilité de coorganiser les Jeux asiatiques d’hiver de 2021 avec la Corée du Nord. Choi Moon-soon a alors précisé qu’en cas d’approbation du projet, celui-ci concernerait aussi la station de ski du col Masik dans le nord de la péninsule. Le membre nord-coréen du comité international olympique Jang Ung y a réagi favorablement. Répondant aujourd’hui à un journaliste sud-coréen à l’aéroport de Pékin, il a salué le projet en le qualifiant de « tout à fait possible ». Arrivé le 4 février au Sud, il est reparti dimanche en raison d’un problème de santé et faisait escale dans la capitale chinoise. A propos de l’annonce de Thomas Bach, le patron de l’instance suprême du mouvement olympique, selon laquelle il aidera le pays communiste à participer aussi aux JO d’été de Tokyo en 2020, Jang a parlé d’une « information erronée ». Selon lui, la Charte olympique oblige l’ensemble des 260 pays membres du CIO à prendre part aux JO.
2018-02-20

Journal

JO : Cha Min-kyu décroche l'argent en patinage de vitesse
Ce soir, la Corée du Sud a accroché une nouvelle médaille à son palmarès. Et elle est en argent. Dans l'épreuve du 500 m hommes en patinage de vitesse qui se disputait à l'Ovale de Gangneung, Cha Min-kyu a réalisé le deuxième meilleur temps avec 34"42. C'est un petit centième derrière le vainqueur de la course, le Norvégien Havard Lorentzen, qui repart donc avec l'or et un record olympique. Le Chinois Gao Tingyu complète le podium avec 34"65. Les deux autres sud-Coréens en lice, Kim Jun-ho et Mo Tae-bum, ont réalisé 35"01 et 35"15 respectivement.
2018-02-19

Journal

Choi Min-jeong offre la troisième médaille d’or à la Corée du Sud
Choi Min-jeong, âgée seulement de 19 ans, a été sacrée championne olympique du 1 500 m lors de la finale de short-track disputée samedi dernier. C’est une très belle revanche après sa défaite le 13 février. Sur l’épreuve du 500 m, la jeune femme avait franchi la ligne d’arrivée en deuxième position, mais elle a finalement été disqualifiée pour obstruction. Elle avait posé sa main gauche sur la glace pour garder l’équilibre dans un virage, et elle avait été un peu poussée par la Canadienne Kim Boutin qui la suivait de près. Seule Choi a été pénalisée. Quant à Boutin, elle a décroché la médaille de bronze. Mais la sud-Coréenne a vite tourné la page. Elle a su positiver en disant : « Cet épisode rend la suite ‘hyper-intéressante’ ». Et elle n’en a pas voulu à Kim Boutin. Ainsi, elles semblent bien s’entendre, comme on a pu le constater lors de la remise de médailles. Comme la Canadienne a fini en troisième place sur le 1 500 m, Choi et Boutin se sont retrouvées côte à côte sur le podium. Devant les caméras, elles ont formé un cœur en joignant leurs mains. Choi Min-jeong n’a pas vraiment surpris avec cet exploit même si c’était sa première participation aux JO. En effet, on misait beaucoup sur elle, parce qu’elle avait récolté huit médailles dans le métal le plus précieux au cours des quatre Coupes du monde 2017-2018 organisées par l’Union internationale de patinage. Pour en arriver là, elle a su se dépasser avec une parfaite maîtrise de soi. Dès son entrée au collège, elle a suivi un entraînement à 5h 30 du matin à la patinoire de l’université nationale du sport avant d’aller à l’école. A 14 ans, elle se levait toute seule à 5h du matin sans que sa mère la réveille. Depuis, elle a mené une vie de grande rigueur en sacrifiant toute son adolescente pour sa carrière sportive. (Photo : Yonhap)
2018-02-19

Ici, PyeongChang

La science des lames de patins
La patineuse de vitesse Lee Sang-hwa a pu honorer son pays avec sa médaille d’argent après le sacre en or de Choi Min-jeong. Or, les deux jenes femmes ne chaussent pas la même paire de patins. Ceux-ci sont optimisés selon les disciplines. Ils se distinguent notamment par leur lame. En patinage de vitesse, les athlètes rivalisent de vitesse autour d’une piste glacée de 400 m. L’essentiel, c’est la vitesse. Comme des couloirs sont tracés sur la piste, les patineurs n’encourent pas le risque d’un contact physique. Les lames de leurs patins ont une épaisseur de 1 à 1,4 mm. Elles sont plus étroites et plus longues que celles en patinage de vitesse sur piste courte. Les longues lames sont plus adaptées, parce qu’elles permettent de mieux répartir la force, et de mieux glisser. Elles restent ainsi en contact avec la glace même lorsque le patineur lève un talon. Cela lui permet de réduire la fatigue physique. En patinage de vitesse sur piste courte, les patineurs doivent jouer avec le risque d’un contact physique parce qu’il n’y a pas de couloirs tracés sur la piste. Contrairement au patinage de vitesse, cette discipline a uns piste ovale de 111,12 mètres, dont la grande partie présente une ligne courbe, plus précisément 48 % du pourtour. Ainsi, les lames sont courbées de sorte à suivre bien la direction de la course. Dans le but d’augmenter la stabilité et contrer la force centrifuge, on utilise des lames plus épaisses et plus dures que celles du short-track. Elles sont de 1,2 ou 2 mm. Et le bout arrière est arrondi étant donné qu’une lame de patin pourrait s’avérer très dangereuse pour les patineurs qui suivent derrière en glissant sans distinction de couloirs. (Photo : Yonhap)
2018-02-19

Ici, PyeongChang

Le CIO dit oui à la statue de la Liberté et non à l’amiral Yi Sun-sin
La semaine dernière, le Comité international olympique (CIO) a pris une décision controversée. Il a autorisé deux gardiennes de but de l’équipe féminine de hockey sur glace des Etats-Unis à porter leur casque avec une image de la statue de la Liberté. Selon le règlement du CIO, il est interdit de porter sur les équipements de compétitions tout élément lié à l’identité nationale tel qu’un message ou slogan politique ou un extrait de l’hymne national. Le CIO a jugé que la statue de la Liberté n’avait rien à voir avec un message politique. Ainsi, Alex Rigsby et Nicole Hensley, deux gardiennes respectivement âgées de 26 ans et de 24 ans, ont accueilli à bras ouvert la décision du CIO. Et elles ont pu porter le casque tel qu’il est sans aucune modification. La première avait l’image de la statue de la Liberté dessinée au niveau du menton de son casque, et la seconde sur la partie gauche du sien. Pourtant, le 3 février, le CIO avait interdit à Matt Dalton, le gardien de l’équipe masculine de hockey sur glace de Corée du Sud, de porter son casque arborant une image de l’amiral Yi Sun-sin de l’époque Joseon. Celui-ci est le héros national coréen qui a repoussé les envahisseurs japonises à la fin du 16e siècle. Le CIO avait donné une interprétation tout autre de l’image de cette figure historique. D’après lui, elle pourrait porter un message politiquement sensible dans les relations sud-coréano-japonaise. Le hockeyeur naturalisé sud-coréen d’origine canadienne a dû se plier à la décision du CIO. Ainsi, il a porté son casque dans les matches après en avoir effacé l’image de Yi Sun-sin. Les internautes sud-coréens sont nombreux à y voir deux poids, deux mesures. (Photo : Yonhap)
2018-02-19

Ici, PyeongChang

Les nuits fiévreuses des pavillons nationaux
La fièvre ne retombe pas même la nuit sur les sites des JO de PyeongChang. C’est notamment le cas dans certains pavillons nationaux. Ces derniers sont un espace aménagé dans le but de mieux faire connaître les nations participantes. Ainsi ils sont gérés par le Comité national olympique ou l’Office du tourisme du pays. 15 pays ont inauguré leur pavillon aux JO 2018. La nuit, c’est presque toujours la fête dans certains pavillons. Le pavillon néerlandais est le plus populaire. Il a ouvert ses portes le 9 février. Au début, la plupart de ses visiteurs était des ressortissants néerlandais qui se rassemblaient pour acclamer leurs joueurs tous ensemble devant l’écran, habillés en orange et le drapeau national de leur pays à la main. Mais leurs soirées ont attiré de plus en plus de gens d’autres nationalités avec le bouche-à-oreille. Le jour, le pavillon vend des souvenirs comme l’uniforme de l’équipe nationale pour les supporters. La nuit, il se transforme en piste de danse et en lieu de spectacle. On peut y goûter des mets simples et boire de la bière. Au fil du temps, il s’est imposé comme un lieu incontournable pour les athlètes et les touristes étrangers. Ainsi, on a pu voir un DJ sur scène passer des tubes de Maroon 5, un groupe de rock américain très populaire, pour électriser la foule. Environ 300 étrangers dansaient et chantaient. Et d’autres pavillons proposent la nuit un quiz-show sur les disciplines olympiques, des compétitions simples telles que le saut en longueur, des spectacles traditionnels ou bien des concerts de musique folklorique. Comment expliquer un tel engouement nocturne dans ces pavillons ? En fait, il n’y a pas d’endroits où les étrangers peuvent faire la fête à proximité. Certes, le village olympique a installé un centre de divertissement ouvert 24h sur 24. Mais on n’y trouve aucun lieu où acheter de l’alcool. En dehors, il n’y a que quelques restaurants à Pyeongchang et à Gangneung. D’où la popularité des pavillons nationaux.
2018-02-19

Ici, PyeongChang

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