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Les Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang de 2018 en Corée du Sud avaient réussi à réunir des dirigeants du monde entier. A l’époque, la cérémonie d’ouverture s’était notamment déroulée en présence du Premier ministre japonais, Shinzo Abe et du vice-président américain Mike Pence. Et même la puissante sœur du leader nord-coréen Kim Jong-un, Kim Yo-jong avait fait le déplacement.

Mais pour les JO d’hiver 2022, à Pékin, qui sont dans presque deux mois, un scenario complètement différent est en train de se dessiner, du fait que l’événement sportif planétaire risque de devenir le symbole du conflit entre les États-Unis et la Chine, avec l’annonce de Washington de boycotter diplomatiquement les prochains jeux olympiques en Chine.

Le Comité international olympique (CIO) a déclaré qu’il respectait la décision du gouvernement américain, tandis que les principaux alliés des États-Unis, dont le Royaume-Uni et l’Australie, lui ont emboîté le pas. Mais depuis l’affront chinois, les spéculations vont bon train pour dire que Pékin, qui a perdu la face aux yeux du monde, pourrait prendre des mesures de rétorsion.