La Francophonie, une fenêtre des dialogues
2024-04-24
2021-04-22
Lors de la cérémonie de clôture de la réunion des secrétaires de cellule du Parti des travailleurs, le 8 avril, Kim Jong-un a rappelé sa détermination à entreprendre une « marche forcée » plus dure. L'expression fait référence à un slogan d'État choisi par le régime pour rallier la population durant la grave crise économique qu’avait traversée le pays au milieu et à la fin des années 1990.
« L'économie du pays se trouve dans une situation on ne peut plus difficile. La pandémie a non seulement suspendu ses échanges avec le monde extérieur, mais elle a aussi perturbé les réseaux économiques ou de marché en interne. Et sur le plan diplomatique, nul ne sait quel sort l’administration Biden va réserver à Pyongyang. Face à ces difficultés, le leader nord-coréen a annoncé à la population que le pays devra faire face à des épreuves, comme il l'avait fait pendant la période dite de la « marche forcée », explique Hong Min de l'Institut coréen pour la réunification nationale.
La Corée du Nord a déjà mené trois fois cette « marche forcée ». La première s'est déroulée de décembre 1938 à mars 1939, lorsque le fondateur de la nation Kim Il-sung et son unité de guérilla antijaponaise ont marché de la Mandchourie au fleuve Yalu. Le pays a par la suite conservé l’expression et en a fait un mot d’ordre visant à inciter le peuple à garder l'esprit de cette période difficile.
Si Kim Jong-un a recyclé l’expression, c’est dans le but d'empêcher l'économie de sombrer en mobilisant autant de main-d'œuvre que possible, dans une période où le pays est frappé par de nombreuses sanctions internationales.
2024-04-24
2024-04-20
2024-04-20
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