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A Osaka, au Japon, s’est récemment ouvert un café pour la réhabilitation sociale des hikikomori, ces individus qui vivent reclus à domicile en refusant toute activité sociale.

Dans ce commerce nommé « pattes d’ours » qui se situe dans un coin aménagé d’un restaurant coréen, il y a deux trous rectangulaires sur le mur. L’un sert à recevoir les commandes des clients, et à travers l’autre des mains portant des gants de pattes d’ours remettent les boissons préparées. Ce système permet aux employés souffrant d’anthropophobie, c’est-à-dire de phobie des relations interpersonnelles, de travailler sans contact direct avec les clients.

Selon le patron du café, Yuichiro Hiramura, le rôle de la société n’est pas de traiter ces personnes mentalement fragiles comme des inadaptées mais plutôt de les aider à réintégrer la société.