La Cour constitutionnelle a fixé au 4 avril la date du verdict concernant la destitution du président Yoon Suk Yeol. Afin de prévenir d’éventuels chaos, un périmètre de 150 m autour de la haute juridiction a été désigné comme zone interdite de rassemblements et manifestations individuelles. Pour cela, la police a déjà déployé environ 200 véhicules afin d’ériger des barrières. De plus, un espace de séparation sera mis en place afin de prévenir d’éventuels heurts entre les partisans et les opposants au départ du dirigeant suspendu.
Cependant, les ambassades des pays étrangers en Corée du Sud ne semblent pas rassurées et ont exhorté leurs ressortissants à être prudents pour leur sécurité.
L’ambassade des Etats-Unis a publié, mercredi, un avis sur son site officiel pour recommander d’éviter les zones de manifestation et annoncer l’annulation des services consulaires jeudi et vendredi. Celle du Japon a conseillé, via les réseaux sociaux, de vérifier la situation avant de se rendre sur place, en raison de grands rassemblements prévus à proximité de la Cour.
Plutôt, les ambassades de Chine et de Russie avaient déjà publié des messages similaires sur leurs réseaux sociaux. Ils ont demandé à leurs citoyens résidant pays du Matin clair de ne pas exprimer publiquement d’opinions et d’éviter de participer à des événements politiques ainsi que de ne pas se rendre sur les lieux de manifestations de grande ampleur.
De son côté, aujourd'hui, l’ambassade de France a publié un communiqué faisant état des restrictions mises en place et des zones à éviter pour ses expatriés. Elle rappelle également que les étrangers ont interdiction de participer aux manifestations en accord avec la loi.