Hier, la Corée du Sud et le Japon ont tenu à Tokyo une nouvelle réunion à laquelle ont participé des directeurs généraux au sein de leur ministère respectif des Affaires étrangères.
Comme prévu, l’archipel en a profité pour renouveler sa demande au gouvernement de Séoul pour que celui-ci allège voire lève l’interdiction d’importer les produits de la mer provenant de huit préfectures japonaises, dont celle de Fukushima. Une demande une nouvelle fois rejetée par le pays du Matin clair.
Selon l’agence Kyodo News, la délégation nippone est aussi revenue sur la décision rendue par la justice sud-coréenne sur le travail forcé de Coréens pendant la Seconde guerre mondiale. Elle a en effet exhorté Séoul à faire en sorte que les entreprises japonaises épinglées ne subissent pas de préjudice.
Sachez que fin 2018, la Cour suprême a ordonné à deux firmes nippones de dédommager certaines victimes sud-coréennes. Un jugement dénoncé par Tokyo qui provoque une nouvelle querelle entre les deux voisins.