Suite de la polémique récemment soulevée par Lee Yong-soo, une ancienne femme de réconfort, sur la gestion opaque du Conseil coréen pour la justice et la mémoire, une association civile chargée de défendre la cause des victimes de l’esclavage sexuel perpétré par l’armée japonaise lors de la Seconde guerre mondiale. La députée du Minjoo, Yoon Mee-hyang, a organisé, cet après-midi une conférence de presse à l’Assemblée nationale.
Yoon, ex-présidente de l’ONG en question, est soupçonnée d’avoir détourné des fonds à des fins inappropriées, comme pour l’achat de maisons particulières ou des voyages en famille à l’étranger. Il lui est également reproché d’avoir réalisé une plus-value sur la revente d'une maison de repos créée pour les « wianbu » ou de ne pas avoir informé ces dernières du contenu exact du compromis Séoul-Tokyo, fin 2015, sur l’indemnisation des ex-femmes de réconfort.
Lors du point de presse, l’élue du parti au pouvoir a commencé par présenter ses excuses, pour avoir inquiété voire blessé l’ONG incriminée et tous ceux qui lui ont porté confiance jusqu’à présent. Mais si elle a rejeté en bloc tous les soupçons pesant sur elle et sur l’association, elle a néanmoins reconnu avoir commis une erreur en faisant transférer directement des dons sur des comptes privés.
Enfin, Yoon Mee-hyang s’est engagée à donner des explications supplémentaires devant le Parquet pour faire toute la lumière sur cette affaire.