Le gouvernement sud-coréen commence à réfléchir lui aussi au passeport vaccinal contre le COVID-19. Un sujet sur lequel le débat a déjà été lancé en Europe, en particulier dans les pays touristiques qui souhaitent lever les restrictions avant les vacances d’été pour accueillir les voyageurs vaccinés.
L’exécutif n’était pourtant pas favorable à ce certificat. Si Séoul entame les discussions sur le sujet, il estime donc qu’il est encore trop tôt pour l’institutionnaliser. Car pour le gouvernement, un nombre considérable d’obstacles restent à franchir avant d’introduire ce laissez-passer qui attesterait qu'une personne a été vaccinée, et qui n’est cependant pas une solution miracle.
Concrètement, si un étranger qui possède un tel dispositif arrive sur le sol sud-coréen, beaucoup de questions peuvent se poser. Il s’agit par exemple de décider de la durée de son isolement dérogatoire ou de se renseigner sur l’efficacité du vaccin qu’il a reçu.
Le problème de discrimination envers les non-vaccinés entre aussi en jeu. Car à ce jour, seuls les citoyens de certains pays qui ont pris de l’avance dans leurs campagnes de vaccination, comme le Royaume-Uni et Israël, peuvent en disposer.