Séoul et Washington sont parvenus le week-end dernier à un accord de principe sur la contribution de la Corée du Sud au financement de la présence de 285 000 soldats américains sur son sol.

Leurs négociateurs n’ont pour autant pas donné de précisions sur la durée du nouveau pacte, ni la somme que le pays du Matin clair doit désormais prendre en charge.

Or, le porte-parole du département d’Etat américain a annoncé hier qu’ils avaient trouvé un accord d’une durée de six ans et que les deux parties suivaient toutes deux les dernières procédures nécessaires pour sa signature officielle et sa mise en vigueur.

Interrogé, lors d’un point de presse, sur la question de savoir si l’administration Biden avait demandé à Séoul une augmentation moins importante que sa prédécesseure, Ned Price s’est borné à dire qu’une revendication excessive n’aiderait pas à renforcer l’alliance bilatérale. Il n’a toutefois pas donné plus de détails, en particulier sur le montant négocié.

De son côté, le négociateur en chef sud-coréen, Jeong Eun-bo, a estimé que les deux Etats avaient trouvé une entente « raisonnable, équitable et mutuellement acceptable ». Et d’ajouter qu’ils pourraient en dévoiler le contenu concret avant la visite prochaine en Corée du Sud des ministres américains des Affaires étrangères et de la Défense. Antony Blinken et Lloyd Austin y sont attendus vraisemblablement à la mi-mars.

Pour rappel, les deux alliés avaient lancé en septembre 2019 leurs négociations visant à remplacer le précédent accord, qui est déjà arrivé à échéance à la fin de cette année-là. Mais elles restaient bloquées sous Donald Trump, car celui-ci avait exigé de Séoul qu'il paie une somme exorbitante.