Le salon automobile de Shanghai a été inauguré hier. Il s’agit du seul grand événement de ce genre prévu cette année, dans un contexte de pandémie de COVID-19. Plus de 1 000 entreprises des quatre coins du monde y sont présentes.
Ce qui attire l’attention avant tout, c’est l’affrontement entre les constructeurs automobiles conventionnels, qui se sont lancés dans le marché de l’électrique, et les firmes spécialisées qui dominent ce marché vert.
Les géants chinois des TIC Huawei et Xiaomi tentent de s'émanciper d'un marché des smartphones et des plateformes saturé pour investir le secteur des voitures électriques. Volvo et Volkswagen ambitionnent eux aussi de se tailler une part de marché plus importante en misant sur ces véhicules propres.
Idem pour les constructeurs sud-coréens Hyundai Motor et Kia, dont la croissance piétine en Chine. Genesis Motor, la branche luxe de Hyundai, dévoilera lors de cette manifestation son premier modèle électrique pour séduire les conducteurs aisés.
Le gouvernement chinois prévoit d’interdire d’ici 2035 les véhicules à moteur thermique. Il vise ainsi à promouvoir le secteur de l'électrique, notamment à travers des subventions.