Le président américain Joe Biden a achevé la révision de sa politique nord-coréenne presque 100 jours après son arrivée au pouvoir.
Lors d’un point de presse vendredi, heure locale, la porte-parole de la Maison blanche a rappelé que l’objectif de l’administration Biden restait la dénucléarisation complète de la péninsule coréenne.
Selon Jen Psaki, la politique de Washington vis-à-vis de Pyongyang ne sera pas centrée sur la recherche d'un grand accord mais se fondera sur une approche calibrée, pratique et ouverte à la diplomatie avec le pays communiste.
Le régime de Kim Jong-un n'a pas tardé à réagir. Il a publié hier trois communiqués d'affilée via ses médias officiels afin de dénoncer non seulement les Etats-Unis mais aussi la Corée du Sud.
Tout d’abord, la Corée du Nord a jugé « fallacieuse » la diplomatie américaine qui l'avait qualifiée de « grave menace ». Elle a également reproché à Washington d’avoir montré du doigt la situation des droits de l’Homme sur son territoire. Selon elle, il s’agit d’une grave atteinte à sa dignité suprême.
Le pays communiste a particulièrement durci le ton contre son voisin du Sud en lui reprochant d’être resté les bras croisés face à l’envoi de tracts anti-Pyongyang.
Face à ces propos virulents, le ministère sud-coréen de la Réunification a fait part de son opposition à tout acte susceptible de faire monter la tension dans la péninsule. Le ministère des Affaires étrangères a, de son côté, appelé le Nord à s’aligner sur les efforts déployés par Séoul et Washington en vue de sa dénucléarisation.