La découverte tardive d’un manuel universitaire d’histoire de la Corée publié aux Etats-Unis déclenche la polémique.
Intitulé « The Making of Korea in East Asia : A Korean History », ce livre explique que les victimes de l’esclavage sexuel de l'armée impériale japonaise pendant la Seconde guerre mondiale avaient conclu des contrats pour obtenir une avance financière.
Ecrit par Chizuko Allen, professeure à l’université de Hawaï, cet ouvrage paru le 1er décembre dernier retrace l’histoire de la Corée depuis la période de Gojoseon jusqu’au 21e siècle.
L’auteure d’origine japonaise y affirme que les esclaves sexuels pour des soldats nippons étaient recrutés par des courtiers coréens de la même manière que les prostituées coréennes. Selon elle, certaines victimes avaient été dupées ou enlevées, alors que d'autres avaient signé des contrats pour se prostituer en échange du versement d’une avance afin de rembourser les dettes de leurs parents.
Ce texte fait penser à la thèse rédigée par le professeur américain Mark Ramseyer, qui a qualifié de « prostituées volontaires » les femmes de réconfort victimes de l’esclavage sexuel commis par l’armée nippone en temps de guerre, suscitant des critiques à l’échelle mondiale.