Les rapporteurs spéciaux de l’Onu chargés des questions liées aux droits de l’Homme et aux entreprises multinationales ont demandé, dans une lettre signée le 12 mars, l'explication de Séoul sur des informations selon lesquelles des entreprises sud-coréennes, dont Samsung et LG, auraient acheté des biens ou des services de la part de compagnies perpétrant des atteintes aux droits fondamentaux auprès de leurs travailleurs ouïghours, dans la province chinoise du Xinjiang.
C’est ce qu’on apprend, aujourd’hui, du site web du Haut-Commissariat des Nations unies pour les droits de l’Homme (OHCHR). Les experts de l’Onu auraient également envoyé des lettres en ce sens aux entreprises en question.
De son côté, le ministère des Affaires étrangères leur a transmis, hier, une réponse selon laquelle l’investigation est toujours en cours et que, pour l’heure, aucune violation des droits humains n’a été identifiée. Quant à LG, ses deux filiales concernées, à savoir LG Electronics et LG Display, ont déjà fait parvenir une explication en ce sens au début du mois.
Les entreprises multinationales d’autres pays avancés ont également été pointées du doigt par ces experts onusiens, y compris celles des Etats-Unis, du Japon, du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de l’Italie, de la Finlande, du Canada, du Danemark et de la Chine.