« Red Flag – Alaska 21-2 », un entraînement militaire aérien conjoint entre Séoul, Washington et Tokyo, a débuté le 10 juin dernier, heure américaine.
C’est ce qu’a annoncé le commandement indo-pacifique des Etats-Unis (USPACOM) sur son site officiel. Il s’agit de la première manœuvre multinationale depuis que les Etats-Unis ont mené seuls leur dernier exercice l’été dernier en raison de la pandémie de COVID-19.
Pour cette opération qui durera jusqu’au 25 juin prochain, près de 1 500 militaires et 100 avions des trois pays sont mobilisés. Elle concerne une formation conjointe de contre-air offensif, d’interdiction aérienne et de défense anti-aérienne. L’armée de l’air sud-coréenne y a dépêché des avions de chasse F-15K et des aéronefs de transport. C’est une première depuis trois ans.
Lancé en 1975 par les Etats-Unis, « Red Flag » consistait auparavant à simuler des combats contre un ennemi qui ne dispose pas de système de défense aérienne. Or, depuis une dizaine d’années, le scénario a été renouvelé pour mieux affronter un adversaire équipé d’armement aérien comme des missiles sol-air. Le pays du Matin clair y prend part depuis 2013.
Le dernier exercice attire d’autant plus l’attention qu’elle constitue le premier du genre entre la Corée du Sud, les Etats-Unis et le Japon depuis que Séoul et Washington ont souligné la coopération tripartite pour la sécurité lors de la réunion de leurs ministres de la Défense et des Affaires étrangères en mars dernier.