Il est indispensable d’assurer un rétablissement inclusif de l’emploi afin de résoudre les problèmes économiques provoqués par la crise du COVID-19, tels que la perte de travail, la baisse du revenu et la montée des inégalités. C’est ce qu’a souligné hier le président de la République lors de la 109e Conférence de l’Organisation internationale du travail (OIT), qui s’est tenue les 17 et 18 juin.
Moon Jae-in a prononcé un tel discours en visioconférence au cours de la séance « Sommet sur le monde du travail ». Il a affirmé que la reprise économique devait se centrer sur l’humain pour être plus durable et résiliente de sorte qu’elle profite à tout le monde. Il est le premier président sud-coréen à participer à une Conférence internationale du Travail depuis que la Corée du Sud a adhéré à l’OIT en 1991. Il a été invité pour représenter l’Asie-Pacifique.
Le locataire de la Cheongwadae a présenté aussi les efforts déployés par son pays où les syndicats et le patronat sont convenus d’accepter la prise de congés ou la réduction du temps de travail afin d’éviter les licenciements, lorsque la crise sanitaire a frappé de plein fouet l’économie et les emplois en juillet 2020. Il a évoqué également le nouveau modèle de création d’emplois baptisé « emploi de type Gwangju », dont le projet a pu porter ses fruits grâce à un consensus social entre les citoyens, les collectivités locales, le patronat et les syndicats.
Lors de ce rassemblement, les délégués de 181 des 187 pays membres de l’organisation, représentant les gouvernements, les travailleurs et les employeurs, ont adopté à l'unanimité un « Appel mondial à l'action pour une reprise centrée sur l'humain », qui donne la priorité à la création d'emplois décents pour tous et s'attaque aux inégalités causées par la crise.