Le directeur du Service national du renseignement (NIS), Park Jie-won, a présenté, hier, ses excuses sur les cas de violation des droits de l’Homme contre des réfugiés nord-coréens, perpétrés par le passé par son organisme, avant de s’engager à prévenir de telles exactions dans l’avenir.
C’était à l’occasion de la visite d’un groupe de journalistes au centre de protection des transfuges nord-coréens. Il s’agit d’un lieu où le NIS les interroge dès leur arrivée en Corée du Sud avant de juger s’ils méritent d’être placées sous la protection de l’Etat.
Cependant, en 2013, une affaire dite de « manipulation d’espionnage de Yoo Woo-sung », du nom d’un réfugié nord-coréen, avait éclaté. Les services secrets avaient alors forcé la sœur de Yoo à déposer une fausse confession désignant son frère comme un espion de Pyongyang.
En rappelant ce scandale, l’ancien député du camp progressiste a expliqué que sur 7 600 individus interrogés au sein de cet établissement depuis 2014, aucun cas d’atteinte des droits humains n’ont été signalé jusqu’à présent.
Classé comme une installation de sécurité nationale de premier degré, l’accès à ce centre est strictement contrôlé. Ainsi, c’est la deuxième fois qu’il a été dévoilé à la presse depuis son lancement en 2008.