La Corée du Nord semble ne pas avoir prévu d’événement d’envergure pour commémorer le 71e anniversaire du déclenchement de la guerre de Corée. Elle n’affiche pas non plus de propos antiaméricains particulièrement prononcés.
En effet, le rassemblement dénonçant les Etats-Unis, qui se déroulait tous les ans le 25 juin, n’a pas eu lieu pour la quatrième année consécutive depuis le premier sommet nord-coréano-américain tenu en 2018. Par ailleurs, l’organe officiel du Parti des travailleurs, le Rodong Sinmun, n’a publié que deux articles sur le conflit fratricide, et ce en deuxième page et sans illustration. Son message était focalisé plutôt sur l’exploit du fondateur du régime, Kim Il-sung, qui est également le grand-père de l’actuel dirigeant Kim Jong-un. En revanche, la plupart de ses pages ont été consacrées à des enjeux liés à l’économie et au COVID-19.
De son côté, le département d’Etat américain a publié, hier, un communiqué saluant l’importance de l’alliance avec la Corée du Sud. Son porte-parole, John Kirby, s’est félicité de la constance de la promesse sur l’alliance depuis le début de la guerre de Corée il y a 71 ans, en déclarant que cette alliance était un « pivot de la paix, de la sécurité et de la prospérité » non seulement dans la région de l’Indo-Pacifique mais aussi dans le monde.