A près de trois semaines du coup d’envoi des Jeux olympiques d’été de Tokyo, la Corée du Nord a accusé le Japon d’utiliser l’événement pour ses ambitions politiques, en le qualifiant de « pays criminel Nazi version asiatique ».
Uriminzokkiri, le média de propagande en ligne du pays communiste, a lancé des reproches en ce sens dans son article baptisé « L’ambition politique du Japon et les JO de Tokyo », publié hier.
Le site a notamment pointé du doigt la permission d’utiliser le drapeau du Soleil levant, symbole de l’impérialisme nippon, dans les lieux de compétition, le marquage de Dokdo, des îlots sud-coréens situés en mer de l’Est, sur la carte affichée sur le site web de la manifestation, ainsi que la présentation de Sohn Kee-chung, champion olympique du marathon à Berlin en 1936, comme un Japonais au musée des JO du Japon, avant de conclure que l’esprit des Jeux avait laissé place au révisionnisme historique et à la convoitise de l’Archipel pour le territoire de ses pays voisins.
Pour rappel, Pyongyang avait annoncé, le 6 avril dernier sur le site web de son ministère des Sports, sa décision de boycotter les JO pour protéger ses athlètes contre le COVID-19. C’est la première fois depuis l'édition de Séoul tenue en 1988 qu’il refuse de participer aux Jeux olympiques d’été.
Enfin, d’après l’agence de presse Kyodo News, le Samoa a décidé, hier, de faire de même lors d’une réunion des ministres. Ce pays insulaire situé dans l’océan Pacifique du sud est devenu ainsi le deuxième pays à renoncer à sa participation aux JO de Tokyo.