Sur fonds d’inquiétude après de nouveaux essais de missiles par la Corée du Nord, le président des Etats-Unis a redit que son administration mènerait une diplomatie « sérieuse et continue » envers le pays communiste. Joe Biden en a fait part lors de son premier discours, hier, devant l’Assemblée générale des Nations unies.
Il n’est pas pour autant revenu sur ces lancements de missiles pour préconiser seulement une avancée concrète d’un engagement substantiel et d’un programme réalisable visant à améliorer la vie des habitants nord-coréens.
Le chef de la Maison blanche n’a pas non plus mentionné la Chine, dont les USA cherchent pourtant à contrer l’influence dans la région indo-pacifique. Cependant, il a clairement affirmé que cette zone était une priorité pour son pays, qui mènera donc une stratégie concernée via une plus solide alliance et partenariat.
Le successeur de Donald Trump a toutefois martelé que « nous ne cherchons pas une nouvelle guerre froide ou un monde divisé en blocs. Et avec nos valeurs et notre force, nous allons défendre nos alliés et nos amis, et nous opposer aux tentatives des pays plus forts de dominer les plus faibles ».