Conformément à la révision à la hausse de l’objectif du gouvernement de réduire l’empreinte carbone, les industries doivent redoubler d’efforts pour diminuer drastiquement leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Cela dit, elles estiment avoir du mal à le faire à l’aide des technologies actuelles.
Le secteur sidérurgique, le plus gros émetteur de CO2 avec plus de 100 millions de tonnes par an, compte remplacer le charbon par l’hydrogène pour fabriquer du métal liquide, et ce bien sûr afin de réduire les émissions de carbone. Mais les technologies en la matière seront mises au point en 2040 au plus tôt et leur application sera possible dix ans plus tard. D’ici là, il n’y aura pas d’autre choix que d’augmenter le taux de recyclage de ferrailles. Idem pour les filières pétrochimie et ciment, respectivement la deuxième et la troisième émettrice de CO2.
Les industries concernées affirment qu’elles peinent à atteindre l’objectif déterminé par l'exécutif. Face à leurs difficultés, celui-ci les aident à mettre au point les technologies dont elles ont besoin, en débloquant une enveloppe de quelque 7 000 milliards de wons d’ici 2030, soit un peu plus de 5 milliards d’euros.