La guerre des nerfs se poursuit autour du premier débat télévisé entre les candidats à la présidentielle de mars.
Mercredi, le tribunal a donné gain de cause aux postulants de deux petites formations, le Parti de la justice et le Parti du peuple, qui lui avaient demandé une injonction contre le duel prévu entre leurs adversaires des principales forces : le Minjoo et le Parti du pouvoir du peuple (PPP).
Conformément à ce verdict, les trois chaînes de télévision nationales leur ont proposé les dates de leurs premières discussions à quatre. Dans ce contexte, en bravant la décision de justice, la principale formation de l’opposition campe sur ses positions et réclame toujours un affrontement à deux, entre son candidat Yoon Suk-yeol et son rival numéro un Lee Jae-myung du parti au pouvoir.
Selon le PPP, un débat télévisé et multilatéral a des limites et son prétendant est prêt à débattre d’abord seulement avec Lee, dans un autre lieu que les plateaux TV.
Sans surprise, Sim Sang-jung et Ahn Cheol-soo s’indignent. Et le candidat du Minjoo se déclare ouvert à toutes formes de discussions. Les tractations s’annoncent complexes.