La Corée du Nord a lancé, tôt ce matin, trois missiles balistiques non identifiés en direction de la mer de l’Est qui sépare la péninsule coréenne et l’archipel japonais.
Selon l’état-major interarmées sud-coréen (JCS), ces tirs se sont déroulés successivement vers 6h, 6h37 et 6h42. Tout en suivant de près les moindres mouvements au nord de la frontière, les autorités militaires de la Corée du Sud et des Etats-Unis sont en train d’analyser leur nature, leur portée tout comme leur distance parcourue.
A Séoul, le Conseil de sécurité nationale (NSC) a été convoqué d’urgence. La réunion a débuté à 7h30 sous la présidence du chef de l’Etat. Yoon Suk-yeol est arrivé à Yongsan, vingt minutes plus tôt pour la mener. C’est une première depuis sa prise de fonction le 10 mai dernier.
Le lancement de ces nouveaux projectiles, susceptibles d’être des missiles balistiques intercontinentaux (ICBM), intervient au lendemain de la tournée en Asie du Nord-est du président américain Joe Biden. Le premier entretien entre Yoon et Biden s'était tenu samedi après-midi à Séoul. Et il s’agit de la 17e démonstration militaire du pays communiste depuis le début de l’année.
Petit rappel : le dernier test du régime de Kim Jong-un remonte au 12 mai dernier. Ce jour-là, il avait tiré trois missiles balistiques à courte portée, présumés être des lance-roquettes multiples géants.