La seconde moitié de la législature a déjà débuté il y a un mois. Mais l’Assemblée nationale n’a toujours pas procédé à sa nouvelle composition, ni à la répartition des postes-clés, de sa présidence à celles des commissions permanentes. Sans oublier le débat sur l’amélioration de la santé de l’économie nationale et du quotidien du peuple. En outre, les députés doivent auditionner les candidats proposés par Yoon Suk-yeol pour diriger le ministère de l’Education et celui de la Santé, ainsi que l’état-major interarmées (JCS).
Principale pomme de discorde : la bataille pour occuper la tête de la commission de la législation et des affaires juridiques, un poste censé être très important pour voter les projets ou les propositions de loi. Pourtant, le Minjoo a fini par lâcher du lest, à condition que le Parti du pouvoir du peuple (PPP) revienne à la table des négociations visant à mettre sur pied une commission ad hoc chargée de se pencher sur les mesures d’accompagnement des réformes du Parquet, auxquelles était farouchement opposée la formation présidentielle.
Dans ce contexte, la principale force de l’opposition, qui est la majorité parlementaire, a décidé d’ouvrir une session extraordinaire du Parlement, même en l’absence des élus du PPP. Celui-ci a annoncé qu’il était d’accord avec le Minjoo, s’il promet d’élire en premier lieu l’occupant du perchoir, ses deux vice-présidents ainsi que le chef de la commission convoitée de la législation.
L’épreuve de force entre les deux camps s’annonce toujours et semble donc loin d’être terminée.