Le Minjoo est revenu sur son projet d’élire aujourd’hui, à lui seul, le président de l’Assemblée nationale pour la seconde moitié de la législature. Ce poste reste vacant depuis plus d’un mois après le départ de son ex-occupant Park Byeong-seug, au terme de son mandat de deux ans.
La première force de l’opposition, qui est pourtant la majorité parlementaire, a pris une telle décision lors d’une assemblée générale de ses députés hier.
En principe, le Parlement devait procéder à la répartition de ses postes-clés, de sa présidence à celles de ses commissions permanentes, peu après le début de la seconde période de la législature. Mais il n’a pu y parvenir notamment en raison de la bataille pour la tête de la commission de la législation et des affaires juridiques, un poste qui joue un rôle crucial dans l’adoption de différentes législations. C’est le Minjoo qui l’a occupé pendant les deux dernières années. Il veut le conserver, alors que le Parti du pouvoir du peuple (PPP), au pouvoir, le revendique, lui aussi.
La formation de centre-gauche a finalement jeté l’éponge, tout en demandant au PPP de donner son accord à la création d’une commission ad hoc chargée des mesures d’accompagnement des réformes du Parquet. Une demande immédiatement rejetée par le parti conservateur.
Le Minjoo en est venu à convoquer seul une session extraordinaire de l’Assemblée et à décider d’élire aujourd’hui l’occupant de son perchoir, avant de rétropédaler, hier. Ce week-end, il tentera de nouveau de convaincre le PPP, et procédera à l’élection lundi, le cas échéant.