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Politique

THAAD : le dossier refait surface après l’entretien de Park Jin et Wang Yi

Write: 2022-08-11 12:24:14Update: 2022-08-12 16:34:02

THAAD : le dossier refait surface après l’entretien de Park Jin et Wang Yi

Photo : YONHAP News

L’impasse semble persister entre Séoul et Pékin sur le dossier du bouclier antimissile américain THAAD, installé en 2017 en Corée du Sud.

Au lendemain de la rencontre, le 9 août à Qingdao, dans la province chinoise du Shandong, des chefs de la diplomatie des deux pays, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de l’empire du Milieu est revenu sur cette épineuse question.

Lors d’un briefing hier, Wang Wenbin a une nouvelle fois martelé que le déploiement, par les Etats-Unis, de cette batterie dans le sud de la péninsule portait clairement atteinte aux intérêts sécuritaires stratégiques de son pays. Et d’ajouter que celui-ci a fait part, à plusieurs reprises, à la Corée du Sud de ses préoccupations à cet égard.

La voix de la diplomatie chinoise a en particulier souligné que le gouvernement sud-coréen de l’époque avait d’ores et déjà fait état officiellement de sa politique dite de « trois non et une restriction ». Il s’agirait de ne pas envisager le déploiement de nouveaux THAAD sur son sol, de ne pas participer au système de défense antimissile américain (MD), ni de faire de la coopération sécuritaire Séoul-Washington-Tokyo une alliance militaire, et de limiter l’exploitation du bouclier en question.

Séoul n’a pas tardé à réagir. Dans un SMS envoyé aux journalistes, le ministère des Affaires étrangères a démenti l’annonce de Pékin. Selon lui, cette politique n’est pas un accord ni un engagement entre les deux Etats et le précédent gouvernement en a bel et bien fait mention. Et son ministre Park Jin, lui aussi, a transmis une telle position à Wang Yi lors de leur entrevue à Qingdao.

Le ministère a également tenu à répéter que le système américain avait été déployé pour mieux protéger le territoire sud-coréen contre la menace de Pyongyang et qu’il concernait purement la souveraineté sécuritaire, qui ne peut jamais faire l’objet de négociations.

Même tonalité dans la réaction du Bureau présidentiel de Yongsan. Lors d’un point de presse, celui-ci a enfoncé le clou. Effectivement, un de ses responsables a redit que le bouclier n’était qu’un moyen d’autodéfense.

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