La Corée du Nord préparerait un défilé militaire pour le 75e anniversaire de son armée populaire, le 8 février. En amont de cet événement, elle semble resserrer l’étau sanitaire.

On peut le constater dans un article publié aujourd’hui par le Rodong Sinmun. Le journal officiel du Parti des travailleurs y écrit qu’il faut parer à toute éventualité, en plaçant la prévention au cœur de la lutte contre les maladies infectieuses.

Le régime de Kim Jong-un avait officiellement annoncé son tout premier cas de COVID-19 le 12 mai 2022. Il considérait alors qu’une parade militaire organisée le 25 avril cette année-là en était à l’origine. Le pays communiste ne veut donc pas répéter les erreurs commises dans le passé.

Par ailleurs, le coronavirus serait récemment de retour dans le nord de la péninsule, selon Radio Free Asia. A en croire des sources à Pyongyang citées par la radio américaine, un confinement a été décrété hier à Pyongyang jusqu’à la fin du mois.

Précédemment, le site spécialisé NK News, basé à Séoul, a lui aussi rapporté qu’un confinement de cinq jours, à partir du 25 janvier, avait été imposé aux habitants de la capitale en raison de la propagation d’une « maladie respiratoire ». Le média a alors précisé avoir obtenu cette information après avoir consulté un document des autorités nord-coréennes. Mais ce texte ne mentionne pas le COVID-19, que le Nord avait déclaré avoir vaincu en août.