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Politique

Drame d’Itaewon : l’opposition dépose une motion de destitution contre le ministre de l’Intérieur

Write: 2023-02-07 09:31:06Update: 2023-02-08 09:10:05

Drame d’Itaewon : l’opposition dépose une motion de destitution contre le ministre de l’Intérieur

Photo : YONHAP News

Un peu plus de 100 jours après la bousculade mortelle d’Itaewon, la procédure de destitution a été engagée contre le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. Comme ils s’y étaient engagés, les trois partis de l’opposition ont déposé hier une motion en ce sens et en ont aussitôt rendu compte à la séance plénière du Parlement.

Le texte d’une quarantaine de pages a accusé Lee Sang-min de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour prévenir l’accident, de ne pas avoir agi rapidement après avoir reçu les appels d’urgence, le jour de la tragédie, et d’avoir, en fin de compte, enfreint la Constitution et la loi sur la gestion des catastrophes.

Il lui est également reproché d’avoir tenu, maintes fois, des propos susceptibles de faire du mal aux familles des victimes et d’avoir tenté d’éviter sa responsabilité lors des enquêtes parlementaires sur le drame, qui a fait 158 morts lors de la fête d’Halloween, le 29 octobre dernier.

La motion doit désormais être soumise au vote dans un délai maximal de 72 heures, en l’occurrence jusqu’à mercredi. Afin qu’elle soit approuvée, il faut réunir la voix de la majorité des élus qui composent l’Hémicycle.

Le Minjoo, la principale composante de l’opposition qui contrôle l’Assemblée nationale d’une grande majorité, se montre confiant quant à son adoption. Si tel est le cas, Lee sera le premier membre du conseil des ministres à faire l’objet d’un procès en impeachement, une mise en accusation qui peut mener à une destitution.

La décision finale revient à la Cour constitutionnelle. En attendant, le ministre sera suspendu de ses fonctions. Mais pour le moment, Lee répète qu’il fera tout son possible à son poste.

Le Parti du pouvoir du peuple (PPP), la formation de Yoon Suk-yeol, et le Bureau présidentiel de Yongsan, s’en sont, tous deux, pris au Minjoo. Le premier a affirmé que celui-ci « ferait face à une énorme tempête conséquente », si la plus haute instance judiciaire n’entérine pas le texte. De son côté, le second a invoqué un mauvais précédent dans l’histoire constitutionnelle du pays.

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