La démocratie, qui menait à la liberté et à la prospérité, est confrontée maintenant à de graves défis et il faut s’unir pour la défendre. C’est ce qu’a déclaré le président de la République dans son allocution devant le deuxième sommet pour la démocratie, initié par Joe Biden.
Cette année, Yoon Suk-yeol a coorganisé cette conférence principalement virtuelle avec ses homologues du Costa Rica, des Pays-Bas et de la Zambie. Selon lui, les régimes autoritaires, qui renient frontalement l’ordre international fondé sur des règles, forment leur bloc, et de plus, une fausse démocratie nourrie par l’anti-intellectualisme devient visible dans le monde entier.
Le chef de l’Etat sud-coréen a d’emblée souligné la nécessité de prendre un nouveau départ pour sauver la démocratie en recul à travers l’innovation et la solidarité. Avant d’ajouter s’attendre à ce que cette rencontre soit une occasion pour consolider davantage les efforts communs de la communauté internationale pour la démocratie, qui est, certes, le seul système et mécanisme protégeant la liberté de l’humanité.
Le président Yoon a également affirmé continuer, depuis sa prise de fonction, à plaider pour la liberté, les droits de l’Homme et le principe de constitutionnalité, qui selon lui, sont l’essence de la démocratie. Puis, il s’est engagé à jouer son rôle pour rendre plus solide le parlementarisme et à travailler en étroite collaboration avec la communauté internationale pour soutenir fermement la solidarité afin de défendre la démocratie.
Par ailleurs, il a été décidé que la Corée du Sud organiserait la troisième édition de ce sommet. Une annonce faite par Yoon et Biden dans leur déclaration commune publiée avant le début de l’assise d’hier. Dans ce texte, les deux hommes ont indiqué que le pays du Matin clair était désormais un Etat leader mondial et que son système démocratique était une grande source de rayonnement de la région indopacifique.