La Cour suprême a tranché : le ministère des Affaires étrangères a eu raison de ne pas rendre publics les documents des négociations de l’accord sur l’épineuse question des femmes de réconfort ou « wianbu » en coréen, signé en décembre 2015, entre les gouvernements sud-coréen et japonais de l’époque.
La plus haute instance judiciaire du pays du Matin clair a donc confirmé le verdict rendu par la Cour d’instance inférieure. Selon ses juges, les dossiers en question contiennent des informations diplomatiques susceptibles de porter atteinte aux intérêts nationaux en cas de révélation.
Le procès avait été intenté deux mois après la signature du pacte, par un avocat, dénommé Song Ki-ho, pour demander au chef de la diplomatie sud-coréenne de l’autoriser à les consulter. Le tribunal de premier ressort lui avait donné gain de cause avant que la Cour d’appel renverse ce verdict.
De manière générale, la Cour suprême fait preuve de circonspection dans sa décision concernant les traités diplomatiques conclus avec les pays étrangers.