Le ministère sud-coréen de la Réunification a réitéré que le maintien de l’accord militaire du 19 septembre signé entre les deux Corées en 2018 dépendra de Pyongyang, s’il le respecte ou non.
Lors d’un briefing régulier, organisé ce matin au complexe gouvernemental de Séoul, sa porte-parole adjointe Kim In-ae a tenu ces propos, en refusant de s’exprimer sur les mots tenus par le candidat au poste de ministre de la Défense. Rappelons que Shin Won-sik avait déclaré qu’il serait souhaitable, selon lui, de supprimer l’accord en question. Avant d’ajouter que, s’il devient ministre, il mettra en application ses dires le plus tôt possible.
Kim a souligné que cette entente devait être respectée mutuellement. Selon elle, Séoul fait référence aux conditions d’invalidation de l’accord, indiquées sur la loi relative au développement des relations intercoréennes. Elle a fait savoir qu’en cas de besoin, l’exécutif prendrait des mesures adéquates à propos de l’accord.