Les partis de l’opposition ont déposé cet après-midi une demande d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur le sommet entre le président sud-coréen Yoon Suk-yeol et le Premier ministre japonais Fumio Kishida, tenue le 16 mars dernier. Les députés du Minjoo ont représenté la majorité des demandeurs. Etaient également présents Yong Hye-in du Parti du revenu de base et Kim Hong-gul, sans étiquette. Les soupçons autour de cette entrevue à Tokyo sont nombreux. La réclamation principale est de vérifier si la solution du dédommagement des victimes du travail forcé sous l’occupation par un tiers n’est pas anticonstitutionnelle ou abus de pouvoir.
Les sujets de discussion sont aussi controversés. La première force de l'opposition doute que Yoon et Kishida ont abordé les dossiers des îlots sud-coréens Dokdo dont la souveraineté est revendiquée par le Japon et des anciennes femmes de réconfort, victimes de l’esclavage sexuel de l’armée impériale nipponne. Elle estime que le numéro un sud-coréen n’a pas protesté fermement à propos de ces thèmes épineux. Les yeux sont également rivés pour savoir si l’archipel a demandé de lever la restriction sur les importations des produits halieutiques de Fukushima, où est survenu l’accident nucléaire en 2011.
Les parlementaires ont également réclamé de former un comité spécial de 18 personnes pour clarifier ces doutes, déclarant que le dernier sommet Séoul-Tokyo était une calamité qui a porté gravement atteinte au statut et l’intérêt du pays. Cette requête sera discutée lors de la session plénière demain.