Nouvelle démonstration de force de Pyongyang en pleine alternance politique à Séoul
![evernote](javascript:sendEvernote('https://world.kbs.co.kr/special/northkorea/contents/news/contents_view.htm?lang=f&No=419855','Nouvelle démonstration de force de Pyongyang en pleine alternance politique à Séoul','<p><span class="fr-img-caption kwr fr-fic fr-dib" style="width: 600px; width: 600px;"><span class="fr-img-wrap"><img src="http://worldimg.kbs.co.kr/src/images/news_hotissue/220318035806_33.jpg"><span class="fr-inner" style="text-align: right;">ⓒYONHAP News</span></span></span></p><p>La Corée du Nord a renouvelé sa provocation balistique mercredi. Elle a lancé un missile à 9h30 depuis Sunan dans les environs de Pyongyang. Mais cet engin semble avoir explosé peu de temps après à une altitude de moins de 20 km.</p><p><br></p><p>Ce projectile est présumé être un missile balistique intercontinental (ICBM). En effet, il a été tiré à partir de la zone de l’aéroport international de Sunan, là où le régime de Kim Jong-un a effectué ses deux précédents tests de son nouveau ICBM de type Hwasong-17, respectivement le 27 février et le 5 mars. En général, l’angle de projection est situé entre 30 et 45 degrés pour ce genre d’arme. Mais, en cas de lancement d’essai, il est agrandi de sorte que le missile puisse monter à une altitude de plusieurs centaines voire milliers de kilomètres. Autrement dit, l’éclatement à 20 km au-dessus de la Terre signifie que le projectile a explosé dès son déclenchement. A en croire les experts, il serait lié à la défectuosité du moteur.</p><p><br></p><p>Ainsi, la Corée du Nord viole plusieurs résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. Elle lève aussi son moratoire sur les essais nucléaires et d’ICBM qu’elle a déclaré elle-même en avril 2018. Pour rappel, elle a dévoilé son nouvel ICBM de type Hwasong-17 le 10 octobre 2020 lors d’une parade militaire célébrant la fondation de son Parti des travailleurs.</p><p><br></p><p>Le régime de Kim Jong-un a de nouveau effectué une démonstration de force afin de renforcer l’unité nationale en profitant d’un tel contexte confus : le monde entier a actuellement les yeux rivés sur la guerre en Ukraine. Quant à la Corée du Sud, elle attend l’alternance politique suite à la victoire de Yoon Suk-yeol, le candidat du camp conservateur, à la présidentielle. Le royaume ermite souhaiterait aussi imposer sa détention d’armes atomiques comme un fait établi.</p><p><br></p><p>A l’approche du 15 avril, le 110e anniversaire de la naissance du fondateur du régime, Kim Il-sung, la Corée du Nord a de fortes chances d’effectuer des tirs supplémentaires d’un projectile de longue portée ou d’un ICBM. Son petit-fils, Kim Jong-un a besoin de l’exhiber comme son propre exploit militaire. En cas de nouvelles provocations, Séoul et Washington pourraient y réagir plus fermement.</p>');){kind=link}
ⓒYONHAP News
La Corée du Nord a renouvelé sa provocation balistique mercredi. Elle a lancé un missile à 9h30 depuis Sunan dans les environs de Pyongyang. Mais cet engin semble avoir explosé peu de temps après à une altitude de moins de 20 km.
Ce projectile est présumé être un missile balistique intercontinental (ICBM). En effet, il a été tiré à partir de la zone de l’aéroport international de Sunan, là où le régime de Kim Jong-un a effectué ses deux précédents tests de son nouveau ICBM de type Hwasong-17, respectivement le 27 février et le 5 mars. En général, l’angle de projection est situé entre 30 et 45 degrés pour ce genre d’arme. Mais, en cas de lancement d’essai, il est agrandi de sorte que le missile puisse monter à une altitude de plusieurs centaines voire milliers de kilomètres. Autrement dit, l’éclatement à 20 km au-dessus de la Terre signifie que le projectile a explosé dès son déclenchement. A en croire les experts, il serait lié à la défectuosité du moteur.
Ainsi, la Corée du Nord viole plusieurs résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. Elle lève aussi son moratoire sur les essais nucléaires et d’ICBM qu’elle a déclaré elle-même en avril 2018. Pour rappel, elle a dévoilé son nouvel ICBM de type Hwasong-17 le 10 octobre 2020 lors d’une parade militaire célébrant la fondation de son Parti des travailleurs.
Le régime de Kim Jong-un a de nouveau effectué une démonstration de force afin de renforcer l’unité nationale en profitant d’un tel contexte confus : le monde entier a actuellement les yeux rivés sur la guerre en Ukraine. Quant à la Corée du Sud, elle attend l’alternance politique suite à la victoire de Yoon Suk-yeol, le candidat du camp conservateur, à la présidentielle. Le royaume ermite souhaiterait aussi imposer sa détention d’armes atomiques comme un fait établi.
A l’approche du 15 avril, le 110e anniversaire de la naissance du fondateur du régime, Kim Il-sung, la Corée du Nord a de fortes chances d’effectuer des tirs supplémentaires d’un projectile de longue portée ou d’un ICBM. Son petit-fils, Kim Jong-un a besoin de l’exhiber comme son propre exploit militaire. En cas de nouvelles provocations, Séoul et Washington pourraient y réagir plus fermement.