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Les dirigeants sud-coréen, japonais et chinois affirment leur soutien à la Déclaration de Panmunjom

Gros plan sur l'actualité2018-05-13
Les dirigeants sud-coréen, japonais et chinois affirment leur soutien à la Déclaration de Panmunjom

Les dirigeants de la Corée du Sud, du Japon et de la Chine ont adopté un communiqué spécial à l'issue de leur rencontre, mercredi, à Tokyo. Dans ce texte, ils ont exprimé leur soutien en faveur de la Déclaration de Panmunjom, signée lors du sommet intercoréen le 27 avril, et leur espoir que le prochain sommet entre les Etats-Unis et la Corée du Nord soit une réussite. En marge de cette rencontre à trois, le président sud-coréen Moon Jae-in a rencontré séparément les Premiers ministres chinois et japonais pour s'assurer de la coopération des deux voisins dans le processus de dénucléarisation de la Corée du Nord.

Dans le communiqué spécial, le Premier ministre nippon Shinzo Abe et son homologue chinois Li Keqiang ont salué la Déclaration de Panmunjom qui confirme l'objectif commun du président Moon Jae-in et du leader nord-coréen Kim Jong-un de réaliser une dénucléarisation complète et d'instaurer un régime de paix permanent dans la péninsule. Les dirigeants des trois pays d'Asie du Nord-est ont également réaffirmé leur engagement à travailler de concert pour instaurer la paix et la stabilité dans la région.

En plus de ce texte, les trois hommes ont adopté une déclaration conjointe dans laquelle ils ont affirmé qu'un bel avenir s'ouvrirait à la Corée du Nord seulement par le biais de la coopération de la communauté internationale et d'un règlement global du dossier nord-coréen. En outre, les dirigeants sud-coréen et chinois ont espéré que la question des civils japonais kidnappés par le Nord dans le passé soit résolue rapidement.

Après le sommet trilatéral, Moon a tenu des entretiens bilatéraux avec Li et Abe. Lors des pourparlers Séoul-Pékin, les deux dirigeants ont partagé la nécessité de saisir cette opportunité d'instaurer la paix dans la péninsule, créée à l'occasion du sommet intercoréen du 27 avril et de la prochaine rencontre entre le président américain Donald Trump et le leader nord-coréen Kim Jong-un. Ils ont également convenu du principe selon lequel la communauté internationale doit contribuer à une dénucléarisation complète de la Corée du Nord en garantissant notamment la sécurité du régime de Pyongyang.

Au cours des discussions Séoul-Tokyo, le Premier ministre nippon Shinzo Abe a affirmé que les sanctions imposées au Nord ne devaient pas être levées sans que Pyongyang ne prenne des mesures supplémentaires et concrètes pour la dénucléarisation de la péninsule. Pour lui, la fermeture d'un site d'essais nucléaires et l'arrêt des tirs de missiles balistiques ne suffisent pas pour lui accorder une compensation. Le leader japonais a souligné que l'instauration d'un régime de paix sur la péninsule nécessitait la garantie de la sécurité régionale, avant d'exprimer la volonté de Tokyo de participer aux discussions visant à garantir la sécurité en Asie du Nord-est.

En guise de réponse, Moon a reconnu la nécessité de la participation du Japon aux pourparlers en vue d'instaurer un régime de paix sur la péninsule et dans la région. Il a toutefois souligné que la signature d'un traité de paix mettant officiellement fin à la guerre de Corée devrait être discutée par les pays directement concernés, laissant ainsi entrevoir certaines réserves quant à l'intervention du Japon dans le dossier.

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