La science des lames de patins
2018-02-19

Ici, PyeongChang


La patineuse de vitesse Lee Sang-hwa a pu honorer son pays avec sa médaille d’argent après le sacre en or de Choi Min-jeong. Or, les deux jenes femmes ne chaussent pas la même paire de patins. Ceux-ci sont optimisés selon les disciplines. Ils se distinguent notamment par leur lame.

En patinage de vitesse, les athlètes rivalisent de vitesse autour d’une piste glacée de 400 m. L’essentiel, c’est la vitesse. Comme des couloirs sont tracés sur la piste, les patineurs n’encourent pas le risque d’un contact physique. Les lames de leurs patins ont une épaisseur de 1 à 1,4 mm. Elles sont plus étroites et plus longues que celles en patinage de vitesse sur piste courte. Les longues lames sont plus adaptées, parce qu’elles permettent de mieux répartir la force, et de mieux glisser. Elles restent ainsi en contact avec la glace même lorsque le patineur lève un talon. Cela lui permet de réduire la fatigue physique.

En patinage de vitesse sur piste courte, les patineurs doivent jouer avec le risque d’un contact physique parce qu’il n’y a pas de couloirs tracés sur la piste. Contrairement au patinage de vitesse, cette discipline a uns piste ovale de 111,12 mètres, dont la grande partie présente une ligne courbe, plus précisément 48 % du pourtour. Ainsi, les lames sont courbées de sorte à suivre bien la direction de la course. Dans le but d’augmenter la stabilité et contrer la force centrifuge, on utilise des lames plus épaisses et plus dures que celles du short-track. Elles sont de 1,2 ou 2 mm. Et le bout arrière est arrondi étant donné qu’une lame de patin pourrait s’avérer très dangereuse pour les patineurs qui suivent derrière en glissant sans distinction de couloirs.

(Photo : Yonhap)
Go Top