Les Diables rouges rassemblés sur la place devant la mairie
ⓒ KBSCo-organisation historique entre la Corée du Sud et le Japon
La Coupe du Monde de football 2002 s’est déroulée du 31 mai au 30 juin en Corée du Sud et au Japon. C’était le premier Mondial du XXIe siècle, le premier en Asie et le premier à être co-organisé par deux pays.
La légende de la demi-finale
Malgré ses multiples participations aux phases finales de la Coupe du Monde, depuis sa première en Suisse en 1954 jusqu’à celle en France en 1998, la Corée du Sud n’avait jamais remporté le moindre match. En 2002, les deux pays hôtes avaient un faible classement FIFA, laissant craindre une non qualification pour les huitièmes de finale. Ce qui aurait été une première dans l’histoire de la compétition. Cependant, la Corée du Sud a surpris tout le monde en atteignant les huitièmes de finale où elle s’est imposée contre l’Italie. Elle s’est ensuite imposée aux tirs au but face à l’Espagne en quart de finale pour atteindre le dernier carré.
Guus Hiddink et le 12e homme, les Diables Rouges
Le rôle de l’entraîneur Guus Hiddink a été déterminant dans le parcours légendaire de la Corée du Sud. Il a insufflé la confiance aux joueurs pour constituer l’équipe la plus forte et vaincre des adversaires puissants. Quant aux Diables Rouges, ils n’ont eu de cesse de les encourager de manière créative et passionnée dans les rues, au-delà des stades et ont laissé une impression profonde aux fans de football.
L’héritage de la Coupe du Monde 2002 et l’avenir du football coréen
A l’occasion de la Coupe du Monde 2002, la Corée du Sud a considérablement développé ses infrastructures, y compris les stades de football, et de nombreux joueurs ont pu rejoindre des championnats européens. De plus, le Mondial a eu des effets positifs sur la culture et l’économie. Il a permis à la Corée du Sud de tenir fièrement sa place sur la scène internationale.