Mais le gouvernement sud-coréen, lui, estime que ces projets économiques intercoréens ne sont pas concernés par les sanctions, qui ne les mentionnent pas. Des projets auxquels il estime que les sud-Coréens sont attachés en tant que symboles du rapprochement entre les deux Corées, même si ce n’est pourtant pas toujours ce que disent les sondages effectués en Corée du Sud.

Ces projets génèrent des revenus importants pour la Corée du Nord, selon Hyundai Asan, le groupe sud-coréen qui mène l’essentiel de ces opérations. Le projet touristique du mont Geumgang recevait par exemple environ 1 000 sud-Coréens par jour avant l’annonce de l’essai nucléaire. Quelque 1,4 million de sud-Coréens s’y sont rendus jusqu’à présent. Et une dizaine d’entreprises sud-coréennes sont implantées au parc industriel de Gaeseong, également en territoire nord-coréen.