Et à propos des interrogations sur l’état de santé de Kim Jong-il, le ministère sud-coréen de la Réunification, chargé des relations avec Pyongyang, semble se méfier des informations sur ce sujet qu’il ne peut pas vérifier. Son porte-parole Kim Ho-nyon a affirmé aujourd’hui que son ministère était en train de vérifier les rumeurs sur la maladie du leader nord-coréen et que la publication dans les médias d’informations non confirmées n’aiderait pas les relations intercoréennes. Il a également expliqué que l’absence de Kim Jong-il au défilé militaire qui célébrait le 60ème anniversaire du régime communiste, le 9 septembre, était extrêmement exceptionnelle, mais que Séoul ne disposait pas de suffisamment d’éléments pour faire officiellement état de problèmes de santé.

Ces propos sont différents de ceux du chef des services de renseignements sud-coréens. Kim Song-ho a en effet affirmé mercredi dernier devant la commission parlementaire des renseignements que Kim Jong-il semblait avoir été victime d’une attaque cérébrale. Et un autre haut responsable gouvernemental sud-coréen a dit hier que le leader communiste allait mieux à tel point qu’il était capable de se brosser les dents.