Les Etats-Unis ont annoncé, samedi, le retrait de la Corée du Nord de leur liste des pays qui soutiennent le terrorisme. La réaction de Séoul ne s’est pas faite attendre.

Le gouvernement sud-coréen a salué cette décision. Pour Séoul, c’est une avancée dans le processus de la dénucléarisation du pays communiste et c’est également le fruit de la coopération coréano-américaine.

A cette occasion, le Premier ministre Han Seung-soo a également fait part de son vœu qu’il y ait également des avancées dans les dialogues directs entre les deux Corées.

Avis partagé au ministère de la Réunification. Son porte-parole Kim Ho-nyeon a souhaité que ce retrait ait des effets positifs sur l’amélioration des relations Nord-Sud. Et il a également fait savoir que des discussions pour une éventuelle réorientation des projets intercoréens sont en cours au sein du ministère.

Réorientation des projets intercoréens, justement. Tout en saluant la décision des Etats-Unis, la porte-parole du Parti démocrate Kim Yoo-jung a demandé au gouvernement tout comme au GPN, le parti conservateur du président Lee Myung-bak, de modifier leur politique envers le Nord.

Pour le premier parti d’opposition, sans réconciliation, il n’y aura pas d’avancée dans le projet de tourisme aux monts Geumgang tout comme dans celui du complexe industriel de Gaeseong en Corée du Nord. Et le meilleur moyen de baisser la tension dans la péninsule, selon les députés de ce parti, serait d’appliquer la déclaration du 15 juin ainsi que celle du 4 octobre, qui avaient résulté, respectivement, du premier et du deuxième sommet intercoréens.