La délégation nucléaire sud-coréenne est rentrée hier à Séoul à l’issue d’une visite de cinq jours en Corée du Nord. Cette visite avait pour objectif de discuter du traitement des barres de combustible nucléaire qui n’ont pas encore été utilisées.

En fait, la délégation qui était la première à se rendre au Nord depuis l’investiture de Lee Myung-bak à la tête de l’Etat au Sud en février, a visité trois installations destinées à mettre hors usage le programme nucléaire du pays communiste dont un site de stockage des équipements nucléaires.

A l’heure actuelle, le nombre de ces barres de combustible dont la Corée du Nord dispose s’élève à quelque 14 800, ce qui représente une quantité de 101,9 tonnes d’uranium. Et ces barres pourraient coûter entre 8 millions et 14 millions de dollars.

Le gouvernement sud-coréen avait fait allusion à l’achat de ces barres de combustible non irradiées dans l’attente d’avancer la dénucléarisation dans la péninsule coréenne. Mais le régime de Kim Jong-il réclame une compensation supérieure au prix du marché.

Le résultat de la visite au Nord de la délégation gouvernementale sud-coréenne sera pris en compte dans un plan d’action des pays engagés dans les pourparlers à six sur le nucléaire nord-coréen.