L’Union européenne a emboîté le pas aux Etats-Unis, à la Corée du Sud et au Japon, en manifestant à son tour à la Corée du Nord son opposition au lancement imminent de son satellite.

Selon le gouvernement tchèque qui préside actuellement l’Union européenne, celle-ci a averti la Corée du Nord que son projet de lancement d’une fusée pourrait être interprété comme une atteinte à la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU lui interdisant toutes activités balistiques. Cette alerte a été délivrée au cours d’une récente visite à Pyongyang d’une délégation de l’Union européenne.

Au cours de cette visite qui a eu lieu du 21 au 23 mars, cette délégation européenne, forte de trois représentants, a discuté avec les autorités nord-coréennes des relations bilatérales et des droits de l’Homme dans le pays communiste. Elle a aussi cherché à savoir si la Corée du Nord avait l’intention de poursuivre son système de modernisation social et économique et lui a fait part de sa volonté de la soutenir en ce sens.