Mais qui est ce sud-Coréen détenu dans le pays communiste depuis déjà 15 jours ? Eh bien, il s’agit d’un certain Yoo qui travaille pour Hyundai Asan, le principal groupe sud-coréen qui gère des projets intercoréens sur le territoire nord-coréen.

Accusé d’avoir critiqué le régime de Kim Jong-il et d’avoir incité une nord-Coréenne à venir vivre au Sud, ce dernier fait actuellement l’objet d’une enquête. Au Sud, on suit donc de près la situation et on prépare des mesures appropriées à chaque scénario possible.

Ce matin, le ministère sud-coréen de la Réunification a déclaré, via un communiqué, que le fait de lui interdire de rencontrer ses proches et d’avoir un avocat est une violation non seulement de l’accord intercoréen, mais aussi des règles internationales.

Rappelons qu’afin de discuter sa libération, le président de Hyundai Asan s’est rendu en Corée du Nord. C’était le 3 avril dernier. Mais les autorités ne lui ont pas permis de rencontrer son compatriote.