La Corée du Nord a présenté des modifications aux règlements qui encadrent certaines activités dans le parc industriel mixte de Gaeseong en territoire nord-coréen. Ces modifications sanctionnent, pour la plupart, des infractions au code de la route ou des destructions d’infrastructures routières.

On attend toujours de Pyongyang, qui a annoncé le 15 mai l’annulation unilatérale de tous les accords passés avec le Sud sur Gaeseong, qu’il rende publique les nouvelles règles qui, selon le pays communiste, remplaceront les accords mutuels signés par le passé. Mais on redoute surtout de profondes modifications des loyers des terrains, des impôts ou des salaires des travailleurs de Gaeseong. Ces réglementations concernant les routes et leur usage ne sont donc que bénignes.

Séoul a d’ailleurs souligné que ces mesures n’étaient qu’un relifting qui entrait dans le cadre d’un « processus de routine », et en aucun cas une menace politique, même si certaines sanctions semblent disproportionnées.

Notamment une amende de 10 000 dollars, prévue en cas de destruction d’installations de bord de route. Diverses amendes sont également spécifiées. Les piétons qui traverseraient en dehors des clous devraient par exemple s’acquitter de la somme de 30 dollars. Une somme qui représente, tout de même, plus de la moitié du salaire mensuel d’un ouvrier nord-coréen de cette joint-venture intercoréenne.