Le PDG du groupe sud-coréen Hyundai, Hyun Jung-eun, qui est en visite à Pyongyang depuis lundi et qui devait rentrer à Séoul à l’origine aujourd’hui, a prolongé d’un jour son voyage là-bas. Vous vous souvenez que Hyun s’y était rendue pour tenter d’obtenir la libération d’un employé de Hyundai Asan, l’une des filiales du groupe qui mène d’importants projets de coopération intercoréenne en territoire nord-coréen. L’employé qui a été arrêté le 30 mars par les autorités nord-coréennes, alors qu’il travaillait au parc industriel de Gaeseong au Nord.
Le groupe sud-coréen a annoncé que sa patronne avait décidé de rester encore un jour à Pyongyang avec l’accord des autorités du pays communiste. Il n’en a pas précisé pour autant la raison. Cela dit, on suppose qu’elle aurait pris une telle décision, puisqu’elle n’a pas encore été reçue par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-il. Une rencontre qu’elle avait souhaité avoir avant de partir de la capitale nord-coréenne.
Si cette rencontre a lieu, l’employé détenu de Hyundai Asan pourrait être relâché. Mais on n’exclut pas la possibilité pour le Nord d’imposer des conditions avant de le libérer. Il peut s’agir de demander au Sud de présenter des excuses en échange de sa relaxe, puisque le Nord affirme avoir arrêté le ressortissant sud-coréen pour ses actes hostiles contre le régime de Kim Jong-il.